Ils nous ont quitté mais sont toujours là, dans nos coeurs...
Comme je recule depuis la création de ce site à faire cette rubrique... Elle fait mal, elle est tellement douloureuse... Mais je leur dois de leur rendre hommage, même si cela doit être fait, une fois encore, dans les larmes...
Ils ont été là, ont partagé ma vie, celle de certains de mes animaux actuels, puis ils sont partis, trop tôt bien sûr, toujours trop tôt...
On ne les oubliera pas et ils nous accompagnent chaque jour.
Chacun d'entre eux a eu sa place, unique, qu'aucun autre ne peut remplacer. Ils ont tous laissé un grand vide, que le temps seul a petit à petit comblé sans le faire disparaître.
Je vous aime tous, mes loulanges disparus.
Naïs, ma tigresse
Naïs a été ma première compagne de ma vie d'adulte, le premier animal de mon indépendance.
Petite chattoune européenne d'une portée accidentelle, dont personne ne voulait. L'euthanasie l'a guettée dès les débuts de sa vie.
Elle m'a accompagnée dix ans et ce fut tout une histoire : chattoune atteinte de privation sensorielle, du syndrome du "chat-tigre", nous nous sommes affrontées, battues parfois et elle est l'animal qui m'a fait le plus peur jusqu'à présent.
Adoucie par l'âge, la stérilisation et le fait de pouvoir sortir se promener à ses deux ans (j'ai déménagé en partie pour elle), elle a vécu plus de dix années à mes côtés. Nous avions fini par nous comprendre, par nous entendre... à peu près ^^ !
Un cancer, opéré une première fois, l'a emportée à dix ans et demi. Heurtée par une voiture, elle est restée dans un vide sanitaire de maison en construction pendant trois jours. Je pensais ne jamais la revoir vivante, mais elle est revenue au bout de trois jours, ne pouvant mourir assez vite.
Elle est venue me demander de l'aide pour ne plus souffrir, je l'ai faite endormir chez un vétérinaire ami. Paradoxale jusqu'au bout, la piqûre faite, elle s'est endormie paisiblement dans mes bras en ronronnant après m'avoir léché la main.
Elle a laissé un vide immense, béant et douloureux, toujours là malgré les années.
Tu me serres toujours le coeur, ma tigresse, tu me manques...
Ma peluche Vamvaki
Mon Vamva, comme je l'appelais, a été mon troisième animal, avec sa mère Naïs.
Je n'avais pas prévu de la laisser se reproduire, mais pendant deux ans, elle n'avait jamais eu de chaleurs et mon véto m'avait dit qu'elle était stérile...
Nous avons déménagé pour un appartement avec extérieur et tout à coup, elle a déclanché des chaleurs. J'ai essayé de l'attraper avant qu'elle ne rejoigne les matous, mais peine perdue !
Naïs est revenue mettre bas à la maison, une nuit, sur mes genoux !
Quatre petites boules de poil sont venues au monde et la dernière, blanche à poils longs tachée de noire, semblait anormale. Plus lent, très mal coordonné dans ses mouvements, avec une tête énorme aux oreilles mal implantées, le chaton semblait déficient mental.
J'ai placé ses frères et soeurs et j'ai décidé de le garder, car personne n'en voulait.
Naïs a été une excellente mère : ses chatons étaient adorables, très câlins, avec de très bons caractères.
Vamvaki (petite boule de coton en grec moderne^^) n'a pas fait exception : il lui a fallu du temps pour évoluer mais il est finalement devenu un grand et beau chat, tout à fait normal.
Tellement beau et gentil, il a disparu à deux ans. Mes affichettes pour le retrouver ont été arrachées et je l'ai cherché et attendu des mois durant. Il est revenu deux ans plus tard, mais sa mère l'a chassé...
J'ai toujours pensé qu'une famille de mon quartier me l'avait volé...
J'espère que c'est cela et que tu coules des jours heureux dans un foyer aimant, ma petite boule de coton...
Mon Virgilou, mon premier chien, tant attendu
Mon Virgilou...
Comment te dire, te raconter... Les mots manquent...
Je t'ai tellement attendu, tellement rêvé.
Tu as été ce premier chien voulu avec rage, avec force quand mes parents m'ont toujours dit non. Tu as été ce chien merveilleux que j'ai rêvé du fond de mon enfance jusqu'à l'âge adulte. La barre était bien haute pour toi, de combler tout ce vide et cette attente. Mais tu as réussi, petit loulou adorable au coeur si grand... Bien trop grand pour toi puisqu'il t'a finalement emporté à l'âge de dix ans.
Je t'ai accompagné jusqu'au bout, jusqu'à cette terrible décision finale, si difficile à prendre, à accepter. Je te devais departir apaisé, dans l'amour et la dignité... Mais depuis ce jour, mon coeur pleure en mars, le mois de ton anniversaire, et je compte les années que tu aurais pu vivre et qui finalement nous séparent de plus en plus...
Je ne t'oublierai jamais petit loup... Tu resteras le premier, le chien rêvé...Jusqu'au bout...
Je t'aime.
Mon doux nounours, Haïku
Tu es finalement parti, mon courageux combattant...
Malgré ta maladie, peut-être à cause et grâce à elle, tu as été et resteras un loulou unique, qui m'a forcée à grandir en tant que maîtresse et à me remettre bien souvent en question.
Tu t'es bien battu et des cinq ans de vie qu'on nous annonçait en 2016, tu as réussi à doubler la mise !
Je suis très fière de toi et de ce que nous sommes devenus ensemble.
Repose-toi bien, enfin. Tu l'as mérité...
Faust, mon âme-chien...
J'ai mis longtemps à te rendre hommage sur cette page, mon gros nours...
Longtemps, car malgré le temps qui passe, le vide que tu as laissé en moi ne se comble pas, mes yeux se remplissent toujours de larmes à l'évocation de ton nom...
Ecrire cette page, c'est reconnaître et accepter...
Tu n'es plus là...
Et ça fait mal, si mal... Bien trop mal...
Je t'aime, encore et toujours, au-delà et plus loin encore.
Tu me manques tellement...
Faust...